"La Fille qui rit" de Bernard Friot, chez Actes Sud junior, coll. D'une seule voix, 2011
Allons-y pour une petite déception, il y a longtemps que je n'ai pas pris le temps "d'alimenter" cette catégorie sur mon blog; et pourtant, ce ne sont pas les déceptions qui font défaut ...
Bref, je conçois bien que je puisse être un peu fâchée avec le roman jeunesse et pourtant, j'en lis trop peu ! Finalement, il ne s'agit sans doute que d'une mauvaise pioche de ma part ...
L'histoire de "La fille qui rit" est celle d'une jeune ado de classe de 2nde qui est prise d'un fou rire en cours de français. Donc, exclusion du cours, obligation de rencontrer le proviseur. Et pendant cette attente, des pensées traversent son esprit ... :
"Il faut que je me concentre, que je me rassemble. Je me redresse sur la chaise, je respire lentement, je pose les mains sur mes genoux. Zut l'ongle de mon index gauche est ébréché (là je me dis que ça prend une mauvaise tournure ...mais je tente de continuer malgré tout ...). Et j'ai oublié ma lime à ongles. Dommage, d'habitude ça me calme. Limer, polir, vernir. une occupation insignifiante. Je me fiche pas mal d'avoir des ongles de starlette. Mais ça me vide la tête. Ca, et éplucher les légumes. Je suis la reine des éplucheuses. Une experte, une artiste. Carottes, poires, pommes, navets, pomme de terre, je les deshabille avec adresse, je les mets à nu avec tendresse ... " (et là, moi, je n'en peux plus !!!!!!!!!! vraiment pathétique cette éplucheuse de légumes ... sauf si le lecteur imagine un troisième degré mais auquel cas la lecture n'est pas à conseiller aux plus jeunes et il fallait ajouter le poireau, ben oui, tant qu'à faire !!!!).
Je n'ai pas besoin d'en lire davantage, j'ai d'autres lectures qui m'attendent !
Et pourtant, j'étais curieuse parce cela m'est arrivé de me faire virer de cours à cause d'un petit sourire, seulement, et en fac. Je le dis parce que j'ai envie d'écrire que le prof de littérature comparée en DEUG était un énorme connard, pas Grâcieux mais presque ..., qu'en 1997, les copies en Sorbonne n'étaient pas anonymes, que j'ai eu la "chance" d'être corrigée par lui en juin, ce qui m'a donné le droit de revenir en septembre et d'avoir sa face sous mon nez , ce qui m'a tellement agacée et m'a demandé une surdose de concentration ... que j'ai décroché l'une des meilleures notes ... C'en est fini pour le bla bla !!
PS : un clin d'oeil à Bauchette pour les italiques entre parenthèses ;-)