"Les Oiseaux", de Germano Zullo & Albertine, aux éditions de La Joie de lire, 2010
Voici l'histoire simple d'un homme dont la camionnette rouge se rapproche peu à peu dans un paysage très jaune qui va stopper son véhicule au bord du vide.
Il descend et ouvre la porte arrière pour libérer une multitude d'oiseaux multicolores. Oui, mais ... dans le noir de la camionnette étincellent deux petits yeux ... L'oiseau noir n'ose pas s'envoler, reste auprès de l'homme le temps de partager un morceau de pain. L'homme tente une nouvelle fois d'imiter le battement d'ailes pour l'inciter à prendre son envol ...
Très peu de texte accompagne le dessin. Il est pourtant simple, juste et beau et me semble-t-il revêt plusieurs niveaux de lecture, d'où la force de cet album à ne pas manquer pour moi qui pense que le détail est toujours très révélateur de la singularité de chacun.
"Certains jours sont différents.
On pourrait presque croire qu'il s'agit de jours semblables aux autres.
Ils possèdent cependant un petit quelque chose de plus que les autres jours.
Pas grand chose.
Un petit détail.
Minuscule.
La plupart du temps, on ne remarque même pas ce petit détail.
Car les petits détails ne sont pas faits pour être remarqués.
Ils sont faits pour être découverts.
(...)"